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Chungking Express

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les avis de Cinemasie

14 critiques: 4.21/5

vos avis

92 critiques: 4.28/5

visiteurnote
Hidelirium 3.75
Jonathan-Asia 4.25
Jérémy 4.5
Diana 4.5
Cuneyt Arkin 4.25
Illitch Dillinger 4
Hotsu 4
Bamboo 3.75
Mounir 4.5
Samehada 3.5
DiaKr 4
lesamouraifou 4.75
Chip E 3
Bergamn 5
LiMuBai 4.5
LKF 5
Simon VD 2.25
Khanheda 5
tynitoons 4
eniger 3.5
Kit Mat 4.25
koalaurent 2
Hots@uce 3.5
QuyTam 5
Sauzer 5
Kamiku 5
Anicky 2.5
White Snake 3.75
Oiggab 3.75
X27 5
Guesar 4.75
La girardasse 4.25
Marcellius 4
jade 4.25
lo sam pao 4.5
kassim al soja 5
Loïc 5
Maggielover 4.5
Nicky 5
an nhiên 5
750XX 4.25
antigone 4.5
Bart052 5
BenW 4.5
Catt 2.75
chinaman 4.75
chronofixer 4
Clyde 4.25
Dakysto 4.25
Toto456 0
Epikt 3.75
Fred30 3
geez 4.25
Bastian Meiresonne 4
Hojo 4.5
pomme de pin 3.75
JoHell 5
Sharon 5
jep 4.75
jinroh 5
koneko 3.5
k-chan 5
Léo 5
loïc-ipman 3.25
Manolo 5
maru 5
Phildu62 2.5
Mémé 5
Miyuki 4
Sébastien 5
Neirda 4.5
Nemesis8sin 5
nisei 5
Mounir Alaoui 4.25
Omerieux 5
osdohtem 4.25
pikoti 4
Pikul 5
punkfloyd 4.75
Qumran 5
Scalp 1
Secret Tears 4.25
pikachoo 5
Shalashaska 4.5
Sifu Tetsuo 4
Titeuf@ 4.5
Toru 4.5
Toxicguineapig 4.75
tu0r 3.75
tyl 4.75
Warenheit 4.75
Oh Dae-soo 4.25
yansan 5
Bama Dillert 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Drôle, tendre et attachant, un petit film simple et léger sur des personnages en quête d'amour, de réponses et d'évolution personnelle. Filmé camera a l'épaule et sublimé par une BO excellente, un univers chaleureux s'ouvre au spectateur, qui n'a plus qu'à y bondir à pieds joints. Faites-le sans retenu!

30 novembre 2013
par Jonathan-Asia


Un des chefs d'oeuvre de Wong Kar wai. Les recettes sont toujours les mêmes : filmer des scènes simples en y apportant une touche de magie toute personnelle. Mon préféré reste happy Together mais CE est un excellent cru.

10 août 2010
par Jérémy


vraiment énorme

Ce film est assez énorme en son genre.. Je veux dire que tout le film est une suite de scènes complètement folles (mais attention, dans le bon sens).
Je vais même dire que j'ai pas forcément tout compris au film, mais ce sera corrigé la prochaine fois que je le verrai, parce que c'est sûr que je le reverrai un jour ou l'autre.
Sinon, jai envie de dire que Faye WONG Fei est complètement folle et franchement, ça m'a bien fait marrer... en plus je ne la connaissais pas, donc voilà, c'est fait.
Vraiment un très bon film pour dire vrai!!!

20 mars 2008
par lesamouraifou


Flânerie à Hong Kong

Le sort est parfois injuste. Alors que cette aimable œuvrette fut réalisée en une ou deux semaines, soit durant la suspension du tournage d'Ashes of Time, et ce au moyen d'un budget tout à fait modeste, son succès s'est révélé si important qu'il ruina le potentiel commercial du grand frère, un splendide wu xia pian à l'ambition autrement plus grande. Certes, il y a dans Chungking Express une recherche formelle de tous les instants, étayée par de remarquables interprètes (les couples Tony Leung - Faye Wong et Takeshi Kaneshiro - Brigitte Lin) dont la justesse confondante n'a rien à envier aux compositions d'un Leslie Cheung et de ses multiples conquêtes dans Nos Années Sauvages, produit quatre ans auparavant. Mais voilà, si les acteurs jouent bien et la créativité esthétique est en jeu, on a bien du mal à se passionner pour les relations platoniques de nos individus, lesquels, il faut l'avouer, ne suscitent pas l'attachement que l'on voue à certains protagonistes rencontrés dans d'autres Wong Kar-Wai. Aussi se lasse-t-on rapidement des longues errances du personnage de Faye Wong là où la première histoire – le film étant scindé en deux récits sans lien direct – semble trop expédiée pour convaincre totalement et méritait une intrigue plus approfondie. Du coup, l'esbroufe de la mise en scène finit par écraser un peu la dimension psychologique du scénario, attrait principal d'œuvres telles que Nos Années Sauvages et Happy Together. Reste que Chungking Express a tout de la grammaire cinématographique de son auteur, de ses personnages doucement décalés à sa photo pleine de vie – Christopher Doyle rules – en passant par sa bande originale entêtante; ce qui lui confère une réelle identité, une réelle personnalité. Seule une certaine ampleur romanesque fait défaut à ce métrage dont le style l'emporte sur la force affective. 

16 septembre 2006
par Chip E


La douceur de vivre

Excellent film de WKW, chef d'oeuvre à l'emotion pure et à la realisation virtuose. Les acteurs touchants et excellents font ressortir tout le genie de WKW et donne un plus inesperer au film.(Faye Wong irresistible) Un humour leger, une realisation nerveuse avec la premiere histoire et plus decontracté pour la deuxieme font de cette perle du cinema une oeuvre magistrale. Un vent de liberté souffle sur ce film si exceptionnel. "California dreaming...."

28 mars 2006
par Bergamn


CHEF D'OEUVRE

Il me tardait de découvrir ce film et je dois bien avouer que celui-ci m'a émerveillé. Certes, j'ai trouvé le film un peu inégal et j'ai bien plus apprécié la seconde partie du film que la première. La mise en scène de Wong Kar-Wai est on ne peut plus inspirée, les acteurs, Faye Wong et Tony Leung en tête sont réellement parfaits, la musique, comme toujours dans les films du réalisateur, apporte indéniablement à l'ambiance du film. Bref, du grand cinéma, magique et enchanteur pour un très agréable spectacle.

14 mars 2006
par LiMuBai


It's fresh, fresh !

MON film culte de WKW : Le genre de film qui met vraiment la pêche. Tout fonctionne de la mise en scène dynamique et euphorique, les acteurs ( avec le grand Tony, impeccable), le scénar en roue libre comme souvent chez Kar wai, la musique omniprésente ( c'est le moins qu'on puisse dire). Deux léger bémol dont 1 qui fait partie du charme du film : des situations trop artificielles parfois ( cf la manière de la blonde de se rouler dans le lit ou la discussion de Tony avec tous les objets de la pièce)et je soupçonne la traduction de mal rendre l'esprit du film ( d'après ma cops !!!). Notons également à quel point les idées géniales de ce film ont été pompées notamment par Amélié Poulain : au delà de son côté feel good movie fait de bric et de brac et de l'utilisation de la voix off ,Amélie s'introduit chez les gens de la même manière que l'héroïne de Chungking et change les petites choses de leur quotidien, elle essuie les vitres de son café tout en observant son amoureux de la même manière ...

21 novembre 2005
par LKF


Belle scène de ménage, mais...

Belle scène de ménage, mais il ne faut pas abuser, on est loin d'un chef-d'oeuvre, c'est pas parce que c'est du Wong Kar-Wai que c'est génial, et c'est pas parce que les acteurs sont beaux que c'est beau... là franchement la technique et le montage ne suit pas les acteurs...

12 novembre 2005
par Simon VD


prendre un billet (2)

Il y a toujours eu chez Wong Kar Wai les signes du départ. Hong Kong comme le point de départ de ces départs, longue salle d'attente encombrée par des êtres agités par leur nombre. Irrepérables, incommensurables, non localisables. Il y a toujours les approximations, les probabilités, comme toujours les exceptions. C'est cette physique qui s'applique à Hong Kong, une physique de Maxwell Boltzmann à échelle humaine. Wong Kar Wai a toujours su enregistrer les signes du départ et ses modalités, su que Hong Kong était un point de fuite, et que ses habitants, infimes particules baladées par les chocs ne quitterait jamais cet espace, que là se trouve toute la beauté d'Hong Kong, enfanter des voyages sans destination, sinon nos rèves et nos fantasmes. Attente, voyage. 2046

05 novembre 2005
par Khanheda


simple mais tellement beau...

pas des masses compliqué ce WKW là, 2 flics, 3 femmes, quelques indiens immigrés, beaucoup de nuit, on mijote et ça ne donnerait pas grand chose si cà n'était pas un film de Wong Kar Wai. seulement voilà, l'histoire, tant qu'elle est belle à voir, même si dans le fond elle ne nous apporte rien de concret, elle est à voir! c'est un peu le même principe que les Anges déchus ( bien que là, déjà bercé par le second j'ai dégusté Chunking express avec beaucoup de plaisir) Comme je ne pourrais expliquer combien il est facile de se laisser bercer par le flot des images de ces 2 films, je ne saurais dire pourquoi en nous concoctant toujours avec les mêmes ingrédients les même plats WKW arrive à ses fins, à nofaire réver; je ne saurais vous convaincre assez avec toutes les éloges du monde d'aller voir toute sa filmographie et en particulier Chung King Express et Fallen Angels.

03 mars 2005
par tynitoons


Bons acteurs

Beau film. Acteurs beaucoup plus intéressants que l'histoire. Histoire un peu décousue et vaine, successions de femmes comme dans tous les wkw... au moins pas compliqué à suivre! Passage préféré: la fin biensûr.

28 novembre 2004
par eniger


L'art de faire du sublime avec pas grand chose

Histoires simples : des hommes et des femmes se rencontrent. Réalisation géniale, nostalgie omni-présente... Seul Wong Kar Wai est capable de faire un tel film.

07 novembre 2004
par Kit Mat


Oui mais Non, pas cette fois-ci...

Autant j'avais adoré l'ambiance, la réalisation et l'histoire de "In the Mood for Love" de WKW autant "Chungking Express" j'ai pas accroché du tout. Mis à part l'interprétation de Tony LEUNG et de la petite Faye WONG, j'ai trouvé tout le reste assez fade, sans âme, trop peu travaillé et surtout sans intérêt. Je ne me suis pas ennuyé, mais je l'ai trouvé long compte tenu de sa consistance.

16 septembre 2004
par koalaurent


Wong Kar Wai prend deux semaines de congé de wu xia pian et se détend un peu...

Alors qu'il tourne le magnifique wu xia pian Les cendres du temps, Wong Kar Wai s'interrompt quelques jours pour tourner Chungking Express. Il adopte en quelque sorte le même comportement que les personnages de son film, en laissant les événements suivre leur cours devant sa caméra, de même que les étrangers défilent derrière Tony Leung dans le restaurant "California". Entre le film d'auteur et le film populaire, le cinéaste mélange les genres, de même qu'il mêle les métaphores (une date de péremption pour l'amour comme sur les boîtes de conserve, les relations sentimentales qui deviennent des voyages en avions, la maison innondée qui pleure d'un chagrin d'amour...), de même qu'il assemble différentes façons de filmer, de même que l'on voit différentes nationalités se côtoyer, de même que Takeshi Kaneshiro s'essaie dans plusieurs langues lors de sa rencontre avec Brigitte Lin, de même que les quatre protagonistes se croisent (à quelques millimètres) tout au long du film ; tout ceci est le résultat d'un admirable montage de bouts d'histoires, de tranches de vie, rassemblés comme les morceaux épars de l'affiche du film : Wong Kar Wai joue au puzzle, et c'est vraiment jouissif. Chungking Express est aussi la première apparition chez WKW de la musique de Michael Galasso, qui participera par la suite à plusieurs films du réalisateur. Les autres musiques sont aussi prises un peu à droite à gauche, des tubes oubliés et des chansons populaires qui s'accordent formidablement bien avec l'humeur et l'esprit (le mood ^^) des personnages et de chaque scène. Comme toujours chez Wong Kar Wai, on retrouve aussi cette espèce d'échange des rôles entre les personnages, dont on trouve par la suite l'aboutissement parfait dans In the mood for love. Mais cette fois-ci, l'amusement se mêle à ce côté théâtral, non pas vraiment en termes de jeu d'acteur, mais plus dans l'idée en elle-même : Tony Leung quitte l'uniforme de police et remplace Faye Wong, qui elle prend la place de l'ex petite amie du premier, et prend par la même occasion l'uniforme de cette hôtesse de l'air... Pour finir, les histoires sentimentales sont l'aspect le plus intéressant du film : le spectateur devient plus qu'un simple témoin, il reste dans l'expectative comme les personnages qui attendent le retour de l'un, le premier pas de l'autre... les jeux de l'amour ressentis de façon sensible et subtile, avec toujours un certain côté ludique, comme si, malgré le chagrin amoureux de ses personnages, Wong Kar Wai s'amusait de leur situation. Takeshi Kaneshiro s'invente des histoires en espérant retrouver une femme appelée May, et compare cet amour à des boîtes d'ananas dont la date de péremption est fixée à son anniversaire, le 1er Mai. Brigitte Lin, quant à elle, est plus en retrait que les autres personnages, mais c'est son rôle de tueuse mystérieuse qui veut ça ; ce qui ne l'empêchera pas de donner sa vision des choses, une belle pensée sur l'amour. Tony Leung est touchant lorsqu'il parle à des objets, dans le désespoir de son chagrin amoureux. Faye Wong joue un moment à une sorte d'Amélie Poulain (en plus maladroite) en allant en cachette chez Tony Leung pour changer des choses de son appartement, mais finit par se faire attrapper et prend peur, comme si le premier pas était un pas de trop. Mais jamais ces histoires de sentiments ne sont analysées de façon vraiment cérébrale, tout reste très poétique et prend la forme d'un doux rêve. Wong Kar Wai est décidément le spécialiste des histoires sentimentales, sorte d'originalité "à l'européenne" au milieu du cinéma HK. Du wu xia pian comme Les cendres du temps au très romantique In the mood for love, jamais il ne cesse de s'interroger sur les sentiments amoureux de ses personnages, et c'est ce qui lui vaut ce succès tout à fait mérité. Voir à la suite Les cendres du temps et Chungking Express revient à cumuler deux millésimes (1994, bonne année pour les WKW !). Ne pas oublier de manger des chef-salades et de boire du vin magique en les regardant ! ^^

16 juin 2003
par Kamiku


Technique

Je n'ai pas compris ce que ce film avait d'extraordinaire.

18 mai 2003
par Anicky


emballant

Les atouts de ce film? Le charme, l’humour, les personnages (superbements desservits par les acteurs), la réalisation (ou comment passer subtilement d’une histoire à une autre sachant que celles-ci n’ont rien à voir l’une avec l’autre), le scénario et la musique. J’avoue que la première partie du film est intriguante mais sans être passionnante, mais cela donne d’autant plus de gout à la deuxième!! La musique de ce film est exaltante avec une mention spéciale à la reprise de “Dreams” des cramberries par Faye Wong (l’actrice de la seconde partie du film) qui forme un duo presque magique avec Tony Leung. Ce film rendrai presque les métiers de “petits flics” et de serveuse passionnant tant la malice de Faye Wong et l’attitude de Tony Leung permettent au spectateur de s’évader! Film à voir absolument.

03 mars 2003
par Oiggab


Superbe

Deux histoires simples, où dans chacune deux êtres se rencontrent, se cherchent et se perdent ; mais le tout magnifié et sublimé par le talent de Wong Kar -wai . Les acteurs sont eux aussi pour beaucoup dans la réussite de "Chungking Express", ils sont excellents et font passés de nombreuses émotions, grâce notamment à des situations cocasses . Quand à la musique et les chansons, elles sont tout simplement inoubliables . A voir ou à revoir .

28 janvier 2003
par X27


Quelle fraicheur !!

et en + j'ai tellement de souvenirs la dessus...

17 août 2002
par Guesar


Je trouvais le film "surfait", en tout cas en deca de Fallen Angels et "Nos annees sauvages". L'ayant revu recemment, je dois bien avouer que CE est un excellent film

26 juillet 2002
par La girardasse


L'amour et ses difficultés

Même si il est vrai que ce film est très bon, je ne considère pas ce film comme étant un chef d'oeuvre comme beaucoup de gens ont tendance à le considérer. D'ailleurs, si l'on reste à un niveau wong kar waïen, je dois bien admettre que moi je lui préfère les "Anges déchus" qui est un film qui se rapproche assez de celui-ci dans sa thématique. Pour en revenir à ce film, la première moitié du film raconte l'histoire d'un homme tombant amoureux d'une femme et la deuxième d'une femme tombant amoureux d'un homme. A partir de ce schéma tout simple wong kar waï grâce à ses talents dans la réalisation et dans les dialogues va en faire un film qui fait plaisir à voir et qui rend heureux. Je dois quand même bien avoué que la deuxième partie du film qui met en scène Tony Leung et Faye Wong est meilleur que la première partie qui met en scène Takeshi Kaneshiro et Brigitte Lin. Le couple formé par Tony et Faye est plus touchant, les dialogues sont plus croustillants et surtout je trouve Faye trop mimi dans sa manière qu'elle a de séduire Tony, ainsi que d'essayer de remettre de l'ordre dans la vie de ce dernier en rangeant secrètement son appartement lorsque celui-ci se laisse aller. Ce que je trouve dommage dans la première moitié du film, c'est que l'on ne voit pas assez Takeshi et Brigitte ensemble. Néanmoins, il ya quand même quelques bonnes idées dans cette première partie du film, notament l'histoire des boîtes d'ananas. Enfin vous verrez bien de quoi je parle en regardant ce film que je conseille si vous voulez passer un bon moment.

12 mars 2002
par Marcellius


un film sublime et troublant

c'est le plus europeen des films de wkw que j'ai vu et meme s'il m'a beaucoup impressionne et a confirme mon opinion deja tres haute de ce realisateur de genie, je ne trouve pas que c'est le meilleur de ses films.mais je le revois avec plaisir chaque fois...a ne pas manquer absolument!

31 janvier 2002
par jade


Il l'a fait express!

Lyrique, magique, expérimentale, tendre, mélancolique, unique!! Les petits budgets de certains font de grands films...la critique de Florent reflète bien l'impression que j'ai eu du film. Wong Kar Wai est grand...vivement 2046.

23 septembre 2001
par lo sam pao


chunking express!!!!

Un chef-salade , un !!!

22 juillet 2001
par kassim al soja


Un chef d'oeuvre de fraîcheur et de spontanéité. Un pur moment de bonheur, signé Wong Kar-wai !

Chungking express a été tourné pendant un arrêt de tournage du magistral Les cendres du temps (qui est sans doute le plus grand film de Wong Kar-wai), dans un très court temps (2 semaines) : c'est sans doute ce qui peut expliquer sa fraîcheur et sa spontanéité. Le film se divise en deux histoires : la première narre la rencontre entre un jeune flic (Takeshi Kaneshiro) et une traficante énigmatique (Lin Ching-hsia, à contre-emploi mais néanmoins très convaicante), la seconde raconte l'amour qu'éprouve une jeune fille (Faye Wong, sublime) pour un autre flic (Tony Leung Chiu-wai). A partir de ce matériau de base (un garçon aime une fille, puis une fille aime un garçon), Wong Kar-wai va en tirer un chef d'oeuvre, qui capte l'air du temps comme peu de films. Chungking express est une expérience sensorielle et ludique : on ne compte pas le nombre de correspondances que l'on trouve dans ce film. Le film se présente comme un polar, avec flics, malfrats, femmes fatales, mais comme dans Les cendres du temps, Wong Kar-wai ne va s'intéresser qu'aux moments de creux, de vide, en présentant des personnages qui ne cessent d'attendre. De nombreux petits détails jalonnent le film et le rendent poétique et attachant : les boîtes d'ananas périmées, la perruque et les lunettes noires de Lin Ching-hsia quel que soit le temps (comme elle le dit dans le film : on ne sait jamais s'il va faire beau ou pleuvoir), la Californie,... Comme la plupart des personnages de Wong Kar-wai, ceux de Chungking express sont toujours en mouvement ou en partance (cf le rôle des hôtesses de l'air et des avions, vrais ou miniatures). La deuxième histoire est encore plus passionnante que la première, d'ailleurs une scène presque anodine donne la clef du film : quand Faye Wong regarde son reflet dans une glace de la ville, on sent qu'elle va préparer un mauvais coup qui sera une matérialisation de son désir; elle va en effet pénétrer dans l'appartement du flic interprété par Tony Leung Chiu-wai, qui vient de se faire plaquer par son hôtesse de l'air de copine, et réorganiser sa vie; le flic ne s'en rendra compte que trop tard (comme d'habitude chez Wong Kar-wai) et lui donnera rendez-vous au bar Le Californie, mais celle-ci préférera partir pour la vraie Californie, car le temps était triste à Hong Kong et qu'elle voulait du soleil (d'ailleurs sa chanson préférée est California dreamin' des Mamas and papas, que l'on entend 7 fois dans le film !). Cependant, pour la première fois, Wong kar-wai leur donnera la chance de peut-être se retrouver, quand Faye Wong revient de Californie en hôtesse de l'air tandis que lui a repris le snack où elle travaillait. On peut penser à la fin du film qu'ils partiront enfin ensemble. On peut remarquer aussi que dans Chungking express, tout est double : 2 May, 2 flics, 2 Californie,... Chungking express est un des plus beaux films parlant du Hong Kong contemporain. C'est aussi l'un des plus beaux films de Wong Kar-wai, à ne manquer sous aucun prétexte !!

20 mai 2001
par Loïc


Le piège à Européens : du cinéma populaire qui se fait passer pour du cinéma d'auteur.

Pourquoi un vaudeville sophistiqué remet en cause la notion de cinéma d'auteur, alors même que certains (Tarantino) ont comparé Wong Kar-waï à Godard, l'homme par incarnation du cinéma d'auteur à l'européenne, voilà bien l'énigme de Chungking Express. Car il ne faut pas s'y tromper : ce film est bien du cinéma populaire, comme l'est le cinéma de kung-fu ou la comédie cantonaise la plus débridée. Juste qu'ici, entre cadrages évidents (l'évidence du fait de cadrer) et apparents non-dits, il y a comme le soupçon de la nuance qui se glisse dans le film. La nuance, belle affaire ! C'est qu'on croit encore largement, en Europe, que c'est cela - la nuance - qui fait la différence entre cinéma pour le peuple et cinéma comme art. Chungking Express, film-culte, fait exposer ce cliché sur une simple image érigée au rang d'icône. Celle de Brigitte Lu et son Colt 45.

15 mai 2001
par Maggielover


Un pur moment de bonheur...

Un chassez-croisé sentimental au coeur de la jungle urbaine ? Scénario mille fois vu et revu ! Chungking Express reste pourtant depuis plusieurs années mon film préféré. Je vous raconte... Morne après-midi pluvieux dans la ville rose, oh! Toulouse, j'avais délaissé les bancs de la fac pour une toile avec une amie. Mais, planté là comme une vieille chaussette par cette drollesse, je n'en décidais pas moins d'aller me sécher à l'intérieur. A la sortie, sourire jusqu'aux oreilles et larmes de bonheur, je m'en fus heureux danser et chanter sous la pluie. Ce conte magique m'avait transporté directement sur un nuage de béatitude jusqu'alors jamais atteind et depuis jamais renouvellé. A mes oreilles, résonne encore aujourd'hui ce p'tit rêv' de Californie. Et, au premier comptoir accoudé, je me plais à croire que les yeux malicieux de la belle Faye me transperceront à nouveau le coeur. Le bonheur. Ca ne s'explique pas, il faut le vivre. Depuis, Wong Kar Way est un des mes auteurs asiatiques favoris. Non seulement par la force sentimentale qui se dégage de ses oeuvres, mais aussi son talent de créateur d'images inédites. En témoignent depuis les interminables et sublimes robes de Maggie Cheung, In the mood for love...

30 décembre 2000
par Nicky


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